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We stick to 29 !
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  • Bonjour, nous nous trouvons actuellement sur le blog des filles qui ont fait ce lourd choix : « we stick to 29 ». Nous supposons que ce choix se réfère à leur âge, nous ne nous permettrons donc pas de le leur demander…
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15 avril 2009

Vivre le deuil d'un proche...

Tout d'abord, il est question de l'avant décès :

  1. qui était la personne décédée pour nous,
  2. quelle était notre relation à cette personne,
  3. cette relation était elle saine ou comportait elle des points délicats,
  4. avons nous eu le temps de "dire au revoir", de "se préparer" comme dans le cas d'une longue maladie,
  5. est ce que ce décès est intervenu en notre présence,
  6. dans des conditions dures voire choquantes?

Tous ces points sont importants pour gérer un deuil.

Dans mon cas :

  1. mon père, qui n'a pas eu l'occasion de participer pleinement à mon éducation (ni à l'éducation de mon frère)
  2. très fusionnelle, comme j'ai dit à mon psy/magnétiseur, je me prenais pour la femme de sa vie, la seule qui restait.
  3. beaucoup de tendresse, mais parfois relation très tendue, très conflictuelle, aucun des deux n'acceptant de "lacher"
  4. aucune possibilité de dire au revoir
  5. décès intervenu en mon unique présence
  6. très choquant, aucun soutien familial ni amical (je remercie Xavier, cet étranger qui a su me soutenir dans les premières 24h) ; unique porte de secours : la prière.

Mais même quand on arrive, avec l'aide souvent extérieure, d'être objectif pour répondre à ces questions, il est dur de gérer l'impact psychologique qu'on subit. Le deuil, ça comporte des phases (identifiées dans tous les bouquins de développement personnel : la prostration, la révolte, la douleur, la recherche, la désorganisation, la réorganisation, etc...), ces phases peuvent se chevaucher, se rééditer, ou ne pas venir, ça dépend des personnes.

Dans mon cas, c'est choc post traumatique dans les premiers mois (géré à coups de xanax, pas glop), qui a tourné en crises de panique (souvent le soir, à l'heure du décès, les pires étant quand je me retrouve seule à paris après un séjour familial en province). Selon mon psy/magnétiseur, j'ai ces crises de panique pour "tenter de revivre la scène, afin d'essayer de la modifier". De faire survivre mon père, en somme. Impossible mais l'inconscient s'en fiche, de savoir que c'est impossible ! Qui ne tente rien n'a rien !

Ces crises de panique, c'est tout simplement de la tachycardie. Alors pour "être sûre" j'ai quand même consulté une cardiologue qui m'a gentillement orientée vers son mari..... PSY! Bon sur ce point là, j'étais déjà "prise en charge".

Puis, au bout de trois séances d'une heure de papotage/manipulation du poignet, et de consultations d'une carte "astrologique" (enfin je suppose) avec un cristal, en janvier mon psy/magnétiseur m'a annoncé que j'étais "en sevrage". Donc que ça évolue dans ma petite tête de linotte. C'est bon signe non ?

Puis en février j'ai passé 4 jours chez mes grand parents, donc chez mon père, à Nantes. J'appréhendais pas mal ce séjour... J'ai vécu une scène très bizarre, en fait depuis septembre, étant croyante, je m'attendais à un "signe" de mon père. Mais rien, même pendant la prière. Et un soir, alors que je "pleurais tranquillement" dans mon lit d'appoint, au beau milieu du graaaand salon, j'entends "je t'aimais je t'aime et je t'aimerai" de Cabrel (que mon père appréciait beaucoup). Et j'ai flippé, je me suis dit ça y est je vais voir un fantome j'ai zieuté partout dans le noir, vraiment flippé !! Et puis la chanson m'a apaisée, je ne sais pas si je l'ai entendue dans ma tête ou si c'était réel, mais l'impact sur moi a été vraiment apaisant, et j'ai passé une fin de séjour nantais plus qu'agréable, à bien rigoler avec mes grand parents.

Maintenant je m'en fiche un peu d'avoir des signes ou pas, comme dit mon psy/magnétiseur, je le laisse partir...

Depuis mon retour à Paris, encore des crises de panique, maintenant le midi, allez comprendre... 

La suite au prochain épisode...

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